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Le Centre de presse du Qatar condamne le meurtre d’un journaliste palestinien quelques heures après la naissance de sa fille

Le Centre de presse du Qatar condamne avec la plus grande fermeté le meurtre du journaliste palestinien Yahya Subaih, dans un massacre perpétré par l'armée israélienne qui a bombardé une zone densément peuplée comprenant des boutiques et étals commerciaux dans la rue Al-Wehda à Gaza. L’attaque a fait de nombreux martyrs et blessés.
Le Centre renouvelle sa dénonciation du ciblage délibéré par Israël des maisons et des lieux fréquentés par des journalistes, visant à faire taire la presse libre et à empêcher la diffusion de la vérité — en violation flagrante du droit international et humanitaire.
Le Centre appelle la communauté internationale, ainsi que les organisations humanitaires et médiatiques, à condamner le ciblage des journalistes à Gaza et à agir de toute urgence pour traduire Israël en justice devant les tribunaux internationaux pour ses crimes de guerre. L’impunité dont jouit l’armée israélienne l’encourage à poursuivre ses assassinats, détentions et intimidations de journalistes sous les yeux du monde entier.
Le Centre appelle également à une pression internationale sur Israël pour libérer les journalistes détenus dans des conditions inhumaines, privés de leurs droits les plus fondamentaux tels que garantis par les lois et conventions internationales.
Subaih, qui travaillait pour une agence de presse locale, a été tué quelques heures après avoir tenu sa fille nouveau-née dans ses bras. Il avait posté une photo sur Instagram le montrant la tenant, accompagnée du message :
"Bienvenue dans notre monde, petite princesse. Louange à Dieu pour l’arrivée de notre fille précieuse. Qu’Allah fasse d’elle une enfant pieuse et une source de joie pour nos yeux."
Avec sa mort, le nombre de journalistes tués à Gaza depuis le début du génocide le 7 octobre 2023 s’élève à 217 selon des sources officielles.

Poursuite des assassins
Le Bureau de l’information du gouvernement à Gaza a également condamné les assassinats systématiques de journalistes palestiniens par l’armée israélienne, et a appelé l’Union des journalistes arabes ainsi que toutes les organisations de presse dans le monde à dénoncer ces crimes.
Il a exhorté la communauté internationale à traduire Israël devant les tribunaux internationaux et à poursuivre ses criminels de guerre.
Dans une déclaration publiée hier, le Bureau a affirmé :
"Nous exigeons également une pression sérieuse et efficace pour mettre fin au génocide en cours et pour protéger les journalistes de Gaza contre les meurtres et assassinats."

Documentation du massacre
Selon un correspondant de l’agence Anadolu, l’armée israélienne a mené au moins une frappe aérienne sur la rue Al-Wehda, faisant des morts et des blessés.
La zone ciblée est densément peuplée et comprend de nombreux commerces fréquentés quotidiennement.
Des activistes palestiniens ont partagé sur les réseaux sociaux des vidéos montrant l’instant du bombardement israélien.
Les images montraient des corps et des blessés gisant dans leur sang, tandis que les habitants tentaient de secourir les survivants au milieu de la fumée.
L’armée israélienne continue de commettre des massacres atroces contre les civils palestiniens, malgré des condamnations locales et internationales, sans qu’aucune mesure concrète ne soit prise pour les empêcher.
Ces massacres s’inscrivent dans une politique de famine systématique menée par Israël contre les Palestiniens de Gaza. Des ONG, des agences de l’ONU et plusieurs pays accusent Israël d’utiliser l’aide humanitaire comme arme et levier de négociation contre le Hamas.